Ils sont partis, ils témoignent.

 

Arthur Chevalier

University of Louisville, Kentucky, USA

2ème semestre 2023

 

Au cours du second semestre 2023, j’ai eu la chance de réaliser un échange universitaire au College of Business de l’University of Louisville dans le cadre de mes études en management à Audencia. Avec une aire urbaine de plus d’un million d’habitants, Louisville est la plus grande ville du Kentucky. Mais ni elle ni sa ville rivale, Lexington, ne sont la capitale de l’Etat. C’est à Frankfort que revient cette responsabilité, ville qui ne compte pourtant que vingt-huit mille habitants.

 

Je suis arrivé au Kentucky le 17 août, je constate dès lors les nombreuses différences culturelles entre la France et les Etats-Unis. Les codes sociaux ne sont pas les mêmes. Les gens sont plus souriants, plus enclins à nous aider. Les Américains sont très abordables, il est très facile d’entrer en contact avec eux, de devenir une « connaissance » mais c’est bien plus difficile de devenir véritablement ami avec les Américains. J’ai quand même eu l’occasion de me faire quelques amis locaux, certains d’entre eux aiment beaucoup la France et apprennent le français. Les Américains se soucient moins du regard d’autrui et ils sont très polis, à en frôler parfois même l’obséquiosité. Avoir une voiture relève presque de la survie dans une ville moyenne des Etats-Unis comme l’est Louisville. En effet, les réseaux de transport en commun ne sont réellement opérants que dans les très grandes villes. Et le système urbain des villes moyennes est construit autour de la voiture : de très grands parkings à étages dans les quartiers d’affaires, les boutiques & restaurants sont majoritairement en périphérie, presque tous les commerces et services (restaurants, banque, pharmacie, etc.) sont accessibles en « drive-thru » c’est-à-dire sans descendre de sa voiture. Les Américains conduisent énormément et ont l’habitude de conduire, le rapport à la conduite est donc un peu modifié : 2h de route pour eux c’est un petit trajet. La politesse des Américains est également présente lorsqu’ils sont au volant, on remarque davantage de courtoisie entre les conducteurs. Cet usage exacerbé de la voiture fait qu’elle est encore plus un marqueur de richesse et de réussite sociale. Le but n’est pas d’avoir la voiture la plus puissante possible mais la plus grosse, comme le prouvent les énormes 4x4 qui pullulent dans les rues.

 

Mais je remarque encore davantage l’écart culturel entre le Kentucky et les Etats-Unis dits « mainstream », comprenez la culture américaine diffusée en France via le cinéma, les séries, les réseaux sociaux. En effet, bien que très à l’aise en anglais, je suis quelque peu déconcerté par le fort accent local. L’accent « southern », qui m’a été confirmé comme l’un des plus forts accents que l’on peut trouver aux Etats-Unis. Le Kentucky possède sa propre culture centrée autour du cheval, notamment le très connu Kentucky Derby, course hippique qui a lieu tous les ans au mois de mai. Le bourbon est également un élément central de la culture de l’État, tout comme la rivalité sportive entre les équipes universitaires de Louisville et de Lexington qui fait déplacer les foules. En effet, 60 000 personnes étaient présentes dans le stade de Lousiville en novembre dernier pour le match de football américain entre les Cardinals et les Wildcats. Mais c’est en parcourant divers endroits aux États-Unis, j'ai pu constater encore plus la culture singulière du Kentucky. J’ai eu la chance de voyager à Chicago, Atlanta, Miami, Nashville, Colombus et Cincinnati. Je n’aurais jamais pu étudier dans la ville de Mohammed Ali et voyager dans tant d’endroits aux Etats-Unis sans la bourse de l’association Joël Le Theule. C’est pourquoi je tiens à remercier chaleureusement l’association Joël Le Theule, ses membres et ses donateurs.

 

Tihia LETESSIER-MORIN
Université du Québec À Chicoutimi (UQAC), Canada
2023

Lorsque j’ai débuté mes études supérieures, je n’avais absolument pas l’intention de faire
une partie de mes études à l’étranger. Cependant, lorsqu’une possibilité de faire une mobilité a
été proposée par mon université, mon intention a changé et j’ai décidé de m’inscrire pour avoir
potentiellement la chance de vivre cette expérience. Le pays est le principal responsable de ce
changement d’avis. En effet, le Canada est un pays qui me fait rêver et qui est associé à un état
d’esprit ouvert et sans jugement.

J’ai donc été acceptée pour faire une mobilité au Canada, plus précisément à l’université
du Québec à Chicoutimi (UQAC) pour le trimestre d’automne 2023 (de septembre à décembre).
L’UQAC est une université proposant divers programmes qui accueille de multiples étudiants
internationaux venant des quatre coins du monde. J’ai eu la chance et le privilège d’y étudier pour
une durée de 4 mois grâce à un échange avec mon université.
La vie à Chicoutimi (dans la ville de Saguenay) est très différente de la vie en France, tant
dans le quotidien que l’université.
Tout d’abord, je n’avais que 15 heures de cours (pour 5 matières) à l’université dans la
semaine, ce chiffre est très trompeur car la quantité de devoirs et de temps personnel consacré
aux matières est beaucoup plus important qu’en France.
Les méthodes d’évaluation sont elles aussi différentes puisque nous sommes évalués tout au long
du trimestre
, ce sont donc des examens valant 10 à 20 % de la note finale que nous avons
régulièrement.
L’UQAC proposant des matières qui n’étaient pas dans mon université française, c’est aussi une
raison pour laquelle j’ai décidé de partir étudier dans cette université. Étant étudiante en biologie,
je peux notamment citer la matière génomique et signalisation cellulaire.
Les professeurs ne veulent pas qu’on apprenne des concepts par coeur sans même avoir
compris, ils veulent à l’inverse que l’on comprenne et qu’on puisse retenir sur le long terme.
J’ai également eu l’occasion de participer activement à la vie universitaire en participant à un
concours entre universités québécoises
: l’université qui récoltait le plus de plasma était la
gagnante ! J’ai donc fait un don de plasma, un petit geste, mais qui est très utile.
Si l’on parle des différences au quotidien, il y en a beaucoup ! La différence la plus
importante est notamment le fait que le soleil se couche à 15h50 dans le mois de novembre, cela
m’a étonnamment très perturbée et je n’ai jamais pu m’habituer à ce changement, j’étais toujours
étonnée de l’heure précoce alors que le soleil était déjà couché.
Le Canada est réputé pour le Hockey et cette réputation est réelle. J’ai eu la chance
d’assister à des matchs de hockey de l’équipe de Saguenay (Les Saguenéens de Chicoutimi) qui
joue dans la ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ). C’était très impressionnant de
voir ces matchs, tout au long de mon échange, j’ai pu voir que les Canadiens étaient fiers de leur
sport et très fidèles à leur équipe favorite.
Le fait de partir vivre à l’étranger, même si ce fut une courte période a été incroyablement
enrichissant
. C’est pour cela que je recommande à tout personne qui hésite d’oser faire une
mobilité, c’est une expérience unique dont l’occasion ne se présente pas deux fois, une personne
qui ose le faire ne le regrettera pas.
Je tiens à remercier tout particulièrement l’association Joël Le Theule pour leur aide précieuse
qu’ils m’ont accordée, cette aide m’a permis de vivre cette expérience unique et extrêmement
enrichissante.

 

Louis Lemaréchal

Pace University New York, USA

2023

 

Pace University est une université Privée où j’ai eu la chance d’étudier grâce à un échange avec mon école, AMOS sport business school. Passionné des Etats-Unis depuis petit, je n’ai pas été déçu. Le fait de partir à l’étranger est une expérience fantastique que je recommande grandement.

La vie étudiante aux Etats-Unis est très différente de ce que nous connaissons en France.

Dans la semaine, j’avais 15 heures de cours répartis sur 5 plages horaires de 3 heures. A la suite de cela, j’avais énormément de travail personnel, principalement des projets oraux à présenter, au moins 2 ou 3 chaque semaine.

Pour ce qui est des partiels, les méthodes d’évaluation sont bien différentes car nous avions une présentation finale ou un QCM afin de valider le module. Autre différence, les notes étaient attribuées avec des lettres de A à F.

Au niveau de ma classe, nous étions 14 français dans 2 cours et les 3 restants, des Portugais étaient présents. Au vu de mon expérience, c’est très enrichissant d’avoir des étrangers dans sa classe, cela permet de découvrir de nouvelles personnes et une autre culture, un autre mode de vie. De plus, plus on rencontre de personnes venant d’environnements différents, plus on peut s’inspirer de leur méthode de travail qui peut être différente. A notre âge, nous prenons en maturité et en compétences grâce à cela.

Mon meilleur cours a sans aucun doute été le cours de Sports Marketing car notre professeur, agent de joueur sportif nous a présenté un agent de football américain, nous a fait découvrir le campus sportif de Pace à Pleasantville et nous a montré son quotidien avec la visite de ces bureaux à Montclair, New Jersey.

J’ai particulièrement aimé sa considération à notre égard puisqu’elle nous a immergés au cœur de son activité en nous présentant ses clients ou en prenant du temps pour visiter avec nous différentes infrastructures sportives.

 

Le sport aux Etats-Unis

Les Etats-Unis sont réputés pour leur passion du sport et cette réputation n’est pas usurpée !

A mon arrivée, l’US OPEN de tennis battait son plein et j’ai eu la chance de m’y rendre pour la session de nuit avec deux matchs qui opposaient Rafael Nadal à Richard Gasquet et Danielle Collins à Alize Cornet.

Lors de mon voyage j’ai pu assisté à 3 matchs de NBA dont deux que je vais vous présenter, et je dois dire que c’était une expérience magnifique.

Tout d’abord j’ai pu assisté au match opposant les Brooklyn Nets aux Washington Wizards au Barclays Center avec sur le terrain des stars comme Kévin Durant, Kyrie Irving ou encore Bradley Beal.

J’ai pu apprécié un match de basket à Philadelphie entre les Philadelphie Sixers et les Los Angeles Lakers. J’ai pu vivre un très beau moment de sport avec une ambiance extraordinaire et un spectacle fou grâce aux meilleurs joueurs du monde (Lebron James, Anthony Davis d’un côté et James Harden, Joel Embiid de l’autre). Ce match c’est conclu par une courte victoire des Sixers en prolongation dans un WELLS FARGO CENTER en effervescence.

 

Les voyages

Lors de mon périble, j’ai eu la chance de visiter deux magnifiques villes que sont Boston et Philadelphie. Ces deux villes sont à l’opposé de New York, elles sont typiques et représentent parfaitement l’idée que l’on se fait des Etats-Unis dans les films. Les diners où l’on ressert du café plusieurs fois pour un prix dérisoire, les petites rues avec des drapeaux à tous les mètres ou encore la passion du sport à tous les coins de rue.

Au contraire, New York est une ville de business, très internationalisée avec un grand nombre d’étrangers qui vivent là-bas.

Je suis allé à Boston pendant une semaine et je dois dire que c’est une petite ville à taille humaine, très bien entretenue, où l’on se sent comme chez soi. J’ai pu visiter cette ville au moment de Thanksgiving, là où toutes les familles se réunissent et où l’esprit américain est encore plus présent.

Pour ce qui est de philadelphie, l’ambiance est différente, la ville est marquée par les films mythiques Rocky. On peut aussi remarquer que la ville est dotée d’un grand nombre de fresques et de petites rues typiques. J’y ai passé 3 jours et je dois dire que philadelphie et vraiment une ville à voir et si vous pouvez aller voir un match de NBA, votre séjour sera parfait car le basket a vraiment une place importante.

Pour conclure, je voudrais remercier l’association Joël Le Theule pour leur donation et sans qui je n’aurais pas pu profiter pleinement de mon échange universitaire, qui restera pour moi un magnifique souvenir !

 

 

 

 

Julien Delhommeau

Ateneo de Manilla - Philippines 

Janvier - Mai 2023


Cette note de synthèse a pour but de résumer mon expérience lors d’un échange semestriel de 5 mois au sein de l’université Ateneo de Manila, à Quezon City, ville de Metro Manila, capitale des Philippines. Je tiens à partager ce que j’ai pu apprendre sur la culture philippine, mon ressenti au sein de l’université, et comment cela m’a permis d’évoluer personnellement.
Je suis arrivé en janvier 2023, pour la première fois en Asie, pour la première fois aussi loin et aussi longtemps de ma famille et mes amis. Je ne connaissais personne de très proche en arrivant, simplement des personnes qui venaient de la même école que moi. J’ai réussi à trouver un logement en colocation dans une maison à 15 min à pied de mon école. En arrivant, je pensais que la ville serait très étendue et j’imaginais mon logement presque dans les montagnes au loin de la ville et du bruit. En effet la ville est très étendue mais cependant Manille est une métropole très bruyante, polluée au niveau de l’air, sonore, et lumineux. Cependant je savais que je ne venais pas aux Philippines pour profiter de la ville mais bien de quelques unes de ses 7 000 îles qui la composent. J’ai donc profité de cet échange pour voyager le plus possible. Mon échange me demandait de valider uniquement 15h de cours hebdomadaire, ce qui me permettait de trouver un équilibre entre mes cours et la découverte du pays.
Manille est donc une très grande ville en voie de développement et cela se ressent. Il y a bien souvent une frontière très légère, composé d’un mur entre les communautés des bidonvilles et les personnes aisées. La classe moyenne n’existe pas trop et les inégalités sont très fortes. Le pays est une démocratie mais a connu la dictature jusque dans les années 1960, le régime est toujours très strict et je suis arrivé après une période où les règles pour faire face au COVID-19 étaient très strictes, les personnes se retrouvaient facilement emprisonnées en cas de non respect des confinements ou des couvre-feux. On ressent donc fortement l’importance de respecter les règles et de se tenir droit dans tous les gestes du quotidien, on fait très attention à l’autorité et on respecte très précisément les règles. De plus, la culture des familles asiatiques très strictes, notamment sur la réussite scolaire des enfants se ressent rapidement lorsque l’on commence à côtoyer des philippins. (Je me dois cependant de préciser que la plupart des philippins avec qui j’ai pu sympathiser ne représentent pas socialement ou économiquement les citoyens philippins étant donné que mon université d’échange était privée, chère et réservée à l’élite philippines.) Aussi, on ressent fortement la double influence chinoise et américaine dans le quotidien. La ville est un mix entre ces deux cultures qui influencent économiquement et par leur soft power, la manière dont se développe les Philippines. Entre des restaurants chinois et des McDonald’s, il y a la droiture du régime chinois dans certains processus administratif et le goût de la consommation dû au capitalisme américain.
Malgré leur respect des règles assidu, les Philippins sont assez désorganisés lorsqu’il s’agit d’offrir un service et bien souvent la simplicité ne décrit pas leur manière de répondre à un problème. Par exemple, il est très courant de trouver 5 personnes derrière une boutique de glace, uniquement chargé du service, cela amène quelques confusions et ajoute de la lenteur. En effet, les Philippins sont aussi assez lents et je pense que le choc est encore plus fort lorsque l’on vient d’une culture occidentale, du tout très vite, comme la notre.
J’ai beau décrire pour le moment un portrait peut être négatif des philippins, ils sont d’une gentillesse absolue, très serviables, à toujours vouloir rendre services, ils sont prêts à donner beaucoup de ce qu’ils possèdent pour vous aider quand bien même vous seriez un parfait inconnu pour eux. Il est donc plutôt agréable d’aller à leur rencontre et d’échanger avec eux. L’anglais étant la deuxième langue officielle du pays, la plupart des philippins comprennent l’anglais même s’ils maitrisent premièrement tous un de leur 130 dialectes locaux.

Ce que je retiendrai surtout des philippines, ce sont ses paysages naturels, les montagnes d’une jungle verdoyante, les plages de sable blanc, les cascades qui alimentent les rivières, l’eau chaude des différentes mers, et la faune et la flore des fonds marins. En effet, j’ai pu voyager assez pour découvrir nombre de ses paysages et profiter de ce que la nature du pays pouvait nous offrir. On se dirige souvent dans des petits villages philippins où les habitations des locaux sont en bois et en taule, où le plus grand magasin est bien souvent un simple 7-11, des villages où il semble que les habitants ne dorment jamais, à toute heure de la journée, de la nuit, vous pouvez trouver des habitants devant leur maison en train d’installer leur propre business, de guetter ce qui se passe dehors ou d’attendre la venue de clients, car chaque Sari-Sari (petite boutique de fortune où l’on y trouve de tout et de rien, des biscuits, de l’essence, des nouilles, de la lessive…) se tient prêt à vous vendre ce qu’ils peuvent.
Pour voyager, le bus et l’avion sont de mise, à condition d’être assez souples sur les horaires de bus, en effet, il se peut que le bus ne parte pas avant que celui-ci soit plein, ce qui peut vous amener à devoir patienter quelques heures de plus.
Entre les différents voyages qui m’ont marqué, je me devais aussi d’aller étudier à l’université, un grand campus charmant, avec des grands arbres et de larges espaces verts. Le cours se déroulaient calmement où les élèvent demandaient toujours plus à repousser les deadlines, et la charge de travail était plutôt légère, si je devais la comparer à celle que j’avais en France. Les professeurs n’hésitent pas à annuler un cours pour une raison qui leur chante, ils s’assuraient juste que le travail personnel en dehors des cours nous amène à rendre des devoirs régulièrement.
Ce n’est donc pas tant les cours qui m’ont permis d’en apprendre plus sur le monde et sur moi-même que la rencontre avec les philippins, la découverte d’une nouvelle culture aux manières de penser et de faire bien différentes de la mienne. Cela m’a permis de repenser mon parcours professionnel et mes envies personnelles. Par exemple, il y a très peu de salle de sport et l’accès aux infrastructures et équipements sportifs était compliqué pour un étudiant étranger, cela m’a donc motivé à en faire davantage à mon retour et à profiter de la variété des activités qui me sont disponibles en France. Sur Manille, les activités étaient très réduites, ce n’est pas une ville où l’on marche ni se balade. Les seuls transports en commun sont surtout les jeepneys, de vieux camions de la guerre mondiale qui permettent de transporter les gens en suivant un itinéraire qu’il était assez compliqué de comprendre, peu chers mais bruyants et compacts !
Pour ma part je me suis aussi grandement rendu compte à quel point la ville était polluée mais qu’aucune mesure pour un développement durable n’était mise en place, pas même le simple tri-sélectif. Une démarche typique d’un pays en développement qui va tout d’abord chercher à se développer sur le même modèle économique que les pays du nord, mais donc un modèle qui me questionne et me motive à m’engager, notamment par mon activité professionnelle, dans une lutte pour un développement durable et des démarches écologiques qui respectent la nature si belle que j’ai aussi pu observer !
Aussi, plus généralement, une expérience comme celle-ci permet de se rendre compte de la chance que j’ai d’avoir eu accès à une éducation, à la santé, à de la connaissance sur le monde. On comprend aussi les différences entre les cultures et ce qui fait que nos manières de voir le monde et de penser notre vie, notre quotidien sont différentes. Parfois il n’y a pas de meilleur ou de pire, simplement des manières d’ordonner ce qui importe le plus pour chacun qui amène à approcher la vie sous des angles différents.

 

Noé WAHL

Northwestern University of Louisiana

 

Je suis étudiant en troisième année de licence de mathématiques à l’université d’Angers. Depuis le lycée j’ai toujours voulu partir un semestre à l’étranger pendant mes études, surtout après avoir vu mon frère le faire en Angleterre et en Espagne.

L’université d’Angers propose des accords bilatéraux avec de nombreuses universités partenaires, majoritairement aux Etats-Unis. J’ai donc candidaté au cours de ma deuxième année et j’ai été sélectionné pour étudier un semestre au sein de la Northwestern State University of Louisiana en Louisiane.

Ma principale motivation était de pouvoir perfectionner mon anglais dans un pays anglophone car nous connaissons tous son importance dans le milieu professionnel et universitaire. Mes parents m’ont transmis dès mon plus jeune âge la passion du voyage, l’importance de découvrir une nouvelle culture et la nécessité de parler plusieurs langues. Et puis il y avait bien entendu l’envie de partir seul vivre une aventure à l’autre bout du monde.

Je dois dire que cette expérience a dépassé de loin toutes mes attentes. J’ai pu découvrir le système universitaire américain et une approche de l’éducation radicalement différente de celle que l’on peut trouver en France. Je me suis également immergé dans la culture du sud des Etats-Unis au milieu de la Louisiane dans une ville de seulement 15 000 habitants. Cette expérience a également été enrichissante sur le plan social, j’ai rencontré des personnes venant des quatre coins du monde : Mexique, Japon, Autriche, Colombie, Espagne et Allemagne ! Sur le plan linguistique les progrès que j’ai faits sont immenses, sans être complétement bilingue je n’ai plus aucun problème à m’exprimer, comprendre et avoir une discussion en anglais.

Cette expérience m’a également fait grandir sur le plan personnel, je suis devenu complétement indépendant, autonome et plus mature. J’ai aussi beaucoup plus confiance en moi et cela m’a convaincu que mon avenir sera composé d’autres séjours à l’étranger.

Cette expérience a cependant un coût. Les frais de scolarité, le logement, la nourriture, l’avion et la vie sur place en général coûtent très cher. Je n’aurais pas pu financer cela sans toutes les aides que j’ai reçues, notamment la bourse Joël Le Theule qui est une des plus importantes que j’ai eue. Je tenais donc à remercier sincèrement l’association et son équipe de m’avoir soutenu financièrement en m’attribuant une bourse et permis ainsi de vivre une expérience extrêmement enrichissante et que je recommande à tout étudiant dans son cursus.

 

Raphaël ANDRIANOROSON      

Lignan Univeristy, Sar Hong-Kong

 

J’ai intégré le Programme Grande École (PGE) de l’EM Normandie en première année (équivalent L3) en septembre 2020 et ai toujours voulu profiter d’une expérience à l’étranger. Dans le cadre de mon Master 1, je suis parti à Hong-Kong durant le deuxième semestre. L’association Joël Le Theule m’a permis de réaliser mon projet, et je les en remercie beaucoup.
Je suis arrivé fin décembre 2021 à Hong-Kong, et ai dû passer un “séjour” de 21 jours tout seul (y compris Noël et le Nouvel An), dans une chambre exiguë d’un hôtel de luxe, sans avoir la possibilité de sortir, d’ouvrir la fenêtre ou même de sortir dans le couloir, au risque de payer une amende de 416€. Mon semestre à l’étranger à donc réellement commencé à ma “libération” le 10 janvier 2022. Étudiant en Business à la Lingnan University, j’ai pu assister à des matières qui m’ont aidé à ouvrir mon esprit sur la culture chinoise mais également sur le commerce en Chine. J’ai notamment pu suivre des cours comme “Marketing in Mainland China”, “Insurance and Risk Management” ou encore “Global Business Environment”. J’ai eu la chance de pouvoir expérimenter la vie dans une “région administrative spéciale” mais qui dépend tout de même pas mal de la “Mainland China”.

Au cours de ce semestre passé à Hong-Kong, j’ai pu faire la rencontre d’étudiants du monde entier, qui m’ont permis d’avoir une vision bien plus globale de l’économie, et de découvrir les différentes cultures de chacun. C’était très enrichissant mais surtout spécial d’échanger avec les habitants de Hong-Kong, notamment les étudiants et les jeunes travailleurs, sur des sujets d’actualité comme la récente crise à Hong Kong qui a conduit à des manifestations de grande envergure.

La culture locale me plaît énormément, que ce soit dans sa cuisine ou aussi dans son architecture mélangée entre modernisme et traditionalisme. À Hong-Kong, on passait des buildings aux plages et/ou montagnes en moins de 1h grâce au métro vraiment très bien desservi.

J’ai pu remarquer que, de manière générale, le niveau scolaire à Hong-Kong est plus élevé qu’en France. Les professeurs étaient très exigeants à notre égard, et notamment lors des travaux de groupe que j'ai pu faire avec des étudiants locaux.

L’association Joël Le Theule m’a permis de vivre cette expérience unique et j’espère pouvoir revivre une telle expérience dans un pays différent dans les années à venir.  

 

 

Jeanne FOUCAUD

Buenos-Aires

 

La bourse Joël le Theule m’a été accordée une seconde fois pour réaliser un stage dans une organisation de la société civile argentine. Je remercie l’association de m’avoir fait confiance et de m’avoir aidée à réaliser mon projet. Étudiante en deuxième année de master en sciences politiques à l’IHEAL (Institut des Hautes Études sur l’Amérique Latine, Université Paris 3- La Sorbonne-Nouvelle), j’ai réalisé mon stage de quatre mois à Buenos Aires au CADAL (Centre pour l’ouverture et le développement en Amérique latine), un think tank engagé en faveur de la défense de la démocratie et des droits humains en Amérique latine. Cette organisation contribue à faire connaître les atteintes aux droits humains qui ont lieu dans la région. J’ai participé à diverses tâches auprès des salariés du CADAL comme l’écriture d’articles, la réalisation d’une revue de presse hebdomadaire sur la situation cubaine, l’organisation d’événements et des recherches sur la situation politique des pays. Cette expérience a été enrichissante tant au niveau professionnel que personnel. J’ai eu l’opportunité de rencontrer des défenseurs des droits humains de différents pays ainsi que des diplomates étrangers et d’améliorer mon niveau en espagnol. J’ai pu valoriser mes qualités relationnelles et rédactionnelles lors de ce stage. Être actrice de ce projet m’a donné envie de continuer dans cette voie pour mon avenir professionnel.

J’ai également profité de ma présence au CADAL pour réaliser une investigation sur le fonctionnement des organisations internationales et leur insertion dans les réseaux transnationaux de défense de la démocratie et des droits humains. J’ai réalisé une vingtaine d’entretiens avec des membres du CADAL qui vont être des sources indispensables pour la rédaction de mon mémoire de fin d’étude.

Les quatre mois passés à Buenos Aires ont été intenses et très enrichissants. J’ai évolué dans un environnement largement argentin ; le maté, la musique latino et les « asado » (barbecue ») ont rythmé mon séjour dans le pays. Je remercie sincèrement l’association Joël Le Theule pour sa bienveillance et son soutien financier qui m’a permis de réaliser deux expériences inoubliables en Argentine cette année et au Chili l’année dernière.

 

 

Clémence Sallé

Malaga

 

Présentant un engouement certain pour les langues et les voyages depuis mon plus jeune âge, je me suis alors orientée vers des études à visée internationale. Depuis 2016, je suis étudiante au sein de l’université d’Angers en licence de Langues Étrangères appliquées (LEA).

Les différences de cultures me passionnent, c’est pourquoi j’adore voyager. Après un stage de trois mois dans un hôtel 4**** de Malte, un an d’Erasmus à Málaga (Espagne), et quelque dix pays visités cette dernière année, la mobilité est tout ce qui me caractérise et ma soif de découverte est loin d’être assouvie. En effet, si je devais résumer ces expériences à l’étranger, je dirais que les années 2018/2019 ont été magiques, remplies de rencontres, d’échanges, de voyages, d’ouverture sur le monde. J’ai eu la chance de découvrir la vie professionnelle dans un autre pays, et faire face aux différences avec la France (sur les salaires par exemple).

J’ai aussi pu découvrir la vie universitaire en Espagne, et grâce aux cours que j’ai reçus ici, différents de ceux que j’aurais pu avoir en France, j’ai su y voir plus clair quant à mon avenir professionnel. Je vais donc m’orienter dans des études de management interculturel, communication et évènementiel. Évidemment, ces études seront une nouvelle fois parsemées de stages à l’étranger.

L’aide dont j’ai pu bénéficier a réellement contribué à mener à bien ces projets, et aller au-delà de ce que j’aurais pu imaginer. Votre bourse a principalement été investie dans les premiers frais de voyage et d’hébergement, mais elle m’a aussi permis de voyager et découvrir le monde dans lequel on vit, plus particulièrement les pays dans lesquels j’ai résidé et les pays frontaliers, m’immisçant ainsi au cœur des cultures maltaise et espagnole.

Je conseillerais à quiconque de vivre cela au moins une fois dans sa vie. Parler avec des personnes de quatre coins du monde nous fait murir et nous rendre compte de la chance qu’on a.

Je vous remercie une fois de plus pour l’aide que vous avez pu m’apporter. 

 

     Ophélie LEBOUC

     Montréal

 

       Je suis étudiante en Master 2 Activité physique adaptée parcours IRHPM à l’université du Mans. Au cours de cette dernière année d’études, j’ai eu l’opportunité d’effectuer mon stage de janvier à juin 2019 à Montréal en CIUSS du Nord de l’île de Montréal au cours duquel j’ai pu intégrer une équipe de professionnels formidable.

     Cette incroyable expérience a notamment été rendu possible grâce à la générosité d’un grand nombre de personnes et notamment de l’association Joël Le Theule qui a su me verser une bourse de soutien. Ce projet fut pour moi dans un premier temps de développer des compétences et des aptitudes acquises au cours de ma formation avec si possible une spécialisation et une spécification progressives dans une ou plusieurs pathologies afin d’appréhender au mieux le milieu professionnel par la suite.

     Dans un second temps, ce projet fut pour moi un réel moyen de découvrir comment la santé publique est organisée et gérer à travers l’activité physique dans un pays ou la culture et le mode de vie est différent du nôtre. La pratique de l’activité physique adaptée à un ensemble de pathologies étant très développer et différente là-bas cela me permettrait de découvrir un ensemble de méthodes, de mises en œuvre et d’idées n’étant pas forcément développées ou bien moins spécifiques en France.

     L’objectif était de plus de tiré profit de cette expérience pour pouvoir créer un projet professionnel solide et percutant. Enfin outre le projet universitaire, cette expérience fut pour moi un moyen de voyager, de découvrir un nouveau pays et de faire de nouvelle rencontre pouvant enrichir ma culture et mon réseau.

     Ce projet a de plus permis de renforcer mon autonomie et ma responsabilisation. Je souhaite à tous de vivre une expérience aussi enrichissante sur tous les points de vue et remercie l’association Joel Le theule pour son soutient dans cette belle aventure.

     Je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre énorme soutien dans cette aventure qui fut pour moi un grand pas vers l’avenir me permettant aujourd’hui des souvenirs merveilleux et une recherche d’emploi à la suite de mes études beaucoup plus favorable

 

 

Salomé CHOTARD

Bangkok

 

Je tiens à remercier l’équipe de l’association Joël Le Theule qui permet aux jeunes Sarthois de bénéficier d’une bourse pour étudier à l’étranger. L’aide financière de l’association Joël Le Theule m’a permis de passer ma troisième année de Bachelor et aussi de faire mon Master Commerce International à Bangkok (Thailande).

J’ai appris une nouvelle culture, approfondis mon intérêt pour les langues étrangères et aussi voyagé en Asie, et aussi de trouvé un emploi à Bangkok.

Cette expérience reste gravée dans ma mémoire dans la mesure où au-delà des voyages et de mes cours dans un établissement Thaïlandais, j’ai pu tisser des liens forts avec d’autres étudiants et aussi me créer un réseau à l’international qui me permet aujourd’hui d’être embauchée dans une entreprise à Bangkok, et ainsi de pouvoir débuter ma carrière professionnelle en Asie.

Je souhaite également remercier tout particulièrement Thierry Berthé avec qui j’ai été en contact et qui m’a accompagné dans toutes mes démarches pour l’acquisition de cette bourse.

Projet :

Il y a deux ans, étudiante en deuxième année d’école de Commerce à Angers, j’ai eu l’opportunité d’effectuer ma troisième année de Bachelor International option Marketing Commerce Négociation à l’étranger.

J’ai choisi la Thaïlande, car j’ai toujours eu un intérêt particulier pour l’Asie. De plus, Bangkok est une destination prometteuse en termes de Commerce International, ce qui correspond à ma spécialisation.

Grâce à mes deux ans d’étude à Bangkok, me voilà diplômée d’un Master Commerce International et, aussi j’ai la chance d’être embauchée dans une entreprise à Bangkok, c’est un vrai atout pour mon futur de débuter ma carrière professionnelle à l’étranger. 

 

 

     Yann LECORPS,

     Washington DC

 

   Ce court résumé est l’opportunité de partager l’expérience que j’ai eu la chance de vivre durant six mois à l’Université George Mason aux États-Unis. J’espère que ces quelques lignes pourront inspirer les étudiants hésitants à sauter le pas de l’ouverture et de l’échange international.

   Je souhaite très chaleureusement remercier l’association Joël Le Theule qui, par son soutien financier, a contribué à rendre possible cet échange. Comme dans beaucoup d’autres domaines, le nerf de la guerre est le financement. Dans le cas de ce séjour le financement a représenté un challenge particulier puisqu’il m’a fallu trouver les ressources nécessaires pour vivre six mois à Washington DC où le coût de la vie est parmi les plus élevés des États-Unis et en même temps continuer à assumer les charges courantes de mon foyer familial au Mans. Grâce à l’aide de l’Université Paris I – Panthéon Sorbonne et l’aide de l’association Joël Le Theule, j’ai pu boucler mon budget.

   L’objet d’étude de ma thèse est le crime pénal international. Les crimes pénaux internationaux sont le crime de génocide, les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre. En tant qu’économiste je m’intéresse à l’efficacité des règles de droit et des sanctions pour dissuader la criminalité pénale internationale.

   Ce second semestre de deuxième année de thèse, à mi-chemin dans mon parcours doctoral, représentait le moment idéal pour partir et réaliser ce projet que j’avais en tête dès le début de mon doctorat. Je suis arrivé à la fin du mois de janvier à Washington et j’y suis resté jusqu’au milieu du mois de juillet.

Je souhaitais effectuer ce séjour dans l’environnement le plus stimulant possible intellectuellement, c’est donc assez naturellement que je me suis orienté vers les États-Unis où l’Économie du droit est née dans les années 1970. L’objectif était de progresser en continuant à me former dans un environnement de haut-niveau mais également de rencontrer de faire la connaissance de ce « tout petit monde » académique pour reprendre le titre de l’un des romans de David Lodge. En effet, même si on est encore étudiant lorsque l’on est doctorant, la thèse est un travail de recherche et prépare à exercer dans ce milieu. Par conséquent, il est important de réussir s’insérer dans l’univers académique de son domaine d’application. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi d’effectuer ce séjour à l’Université George Mason qui est avec son Law and Economics Center l’une des Universités les plus dynamiques en Économie du Droit aux États-Unis et regroupe des chercheurs de premier rang. J’ai pu nouer une relation de proximité avec le Professeur Nuno Garoupa qui m’a invité ici. Il est source d’inspiration depuis mon tout premier mémoire de Master 1 et aujourd’hui éditeur de l’International Review of Law and Economics, l’une des plus importantes revues du monde en Économie du droit. Nous avons échangé à plusieurs reprises, il a pu me lire, me faire des observations pour augmenter la qualité de mes travaux et me donner des conseils particulièrement précieux.

   Tout au long du semestre j’ai eu l’occasion d’être invité à suivre le Law and Economics Workshop qui est le séminaire de recherche spécialisé en Économie du Droit de l’Université George Mason.

   Le souvenir le plus marquant de ce séjour est peut-être ma participation en tant que discutant à la prestigieuse Supreme Court Economic Roundtable qui a regroupé sur deux jours des chercheurs du monde entier pour discuter les articles à paraître dans le prochain numéro de la Supreme Court Economic Review.

   Ce séjour m’a enfin permis de consacrer beaucoup de temps à mes travaux de thèse en cours. Ceci m’a permis d’avancer de façon substantielle et de finaliser deux chapitres que j’ai pu soumettre pour les présenter à des conférences internationales. Mes deux soumissions ont été acceptées et j’ai l’honneur d’être convié à présenter mon travail en septembre à la conférence annuelle de l’European Association of Law and Economics et en octobre à la conférence annuelle de l’Association Française d’Économie du droit. 

 

Julie Chesne

Université de Paderborn, Allemagne

« J'ai eu la chance de bénéficier d'une aide financière grâce à la Fondation Joël Le Theule. Il est temps pour moi de faire un bilan de cette année et de vous remercier pour votre soutien.../... J'ai eu la chance de participer à des cours de langue avec d'autres étudiants étrangers venant d'horizons totalement différents.../... J'ai beaucoup appris sur le droit européen et sur l'Union européenne. J'ai également eu l'opportunité d'écrire deux mémoires, un sur la question des bouts du monde dans la littérature de voyage et un sur la situation des femmes dans le monde du travail en France et en Allemagne.../... J'ai également postulé à une place d'assistance d'un professeur de l'université de Paderborn ; ayant eu le poste, j'ai travaillé pour l'université en la secondant sur des tâches administratives, pour la présentation de la filière « Études européennes à des lycéens ou encore la préparation des portes ouvertes de l'Université.../...Encore une fois, je vous suis très reconnaissante pour votre soutien et vous remercie ».

 

François Bourgine

Ecole d'architecture à Montréal

« Etudier à Montréal est une immense opportunité.../... L'école d'architecture fait partie du campus de l'université de Montréal, dans un bâtiment qui regroupe tout l'aménagement : design industriel, école d'architecture et du paysage, et l'institut d'urbanisme.../... Pour le premier semestre, on devait concevoir le pavillon du Canada pour l'exposition universelle qui aurai lieu à Dubaï en 2022.../... Pour le deuxième semestre, j'ai choisi le projet de réhabilitation du silo 5 à Montréal. Les encadrants nous ont demandé de réaliser un court-métrage sur le silo pour ressentir le lieu et en dégager les problématiques spatiales et temporelles avant de se lancer dans le vif du sujet. Pour les cours, j'ai choisi un cours de graphisme et design avec Mithra Zahedi.../... Un an à Montréal permet de prendre une distance relative par rapport aux trois années passées à Versailles. Il est urgent de s'aérer pour voir un autre mode de fonctionnament. »

 

Yvain Guyon

Université de Beykent, Istanbul, Turquie

"L'université de Beykent délivrait des cours en anglais pour les étudiants internationaux. Nous pouvions obtenir notre semestre en validant 30 ECTS (crédits, équivalent aux notes sur 20 en France). Nos cours étaient en anglais, et portaient principalement sur des sujets de relations internationales : Politiques et sociétés au Moyen Orient ; Résolution internationale des conflits ; Idéologies politiques contemporaines ; Systèmes politiques comparés ; Politique dans les pays développés et Histoire diplomatique. La bourse m'a aussi aidé, en plus de le vie à Istanbul, à réaliser un tour de la Turquie à la poursuite de ses trésors antiques. Je fus donc en Cappadoce, là où les premiers chrétiens creusèrent leurs maisons dans la montagne pour échapper au regard des romains ; à Ephèse, l'une des villes antiques fondée par la Grèce et aussi une des mieux conservées ; à Troie, Assos.../...La bourse Joël Le Theule fut pour moi une aide financière très importante. Cela a contribué, outre le financement de mes projets et de la vie à Istanbul, à mon enrichissement personnel et à une expérience inoubliable."

 

 

 

Quentin Thévénot

Université de Nagaoka, Niigata, Japon

"Au cours de mon Master 2 de chimie et physico-chimie des polymères, j'ai effectué un stage à l'université de Nagaoka, à Niigata, au Japon. Sous l'autorité du professeur Seiichi Kawahara, j'ai travaillé sur le synthèse de particules de caoutchouc naturel greffé polystyrène par polymérisation radicalaire vivante via ATRP.

La polymérisation radicalaire par transfert d'atomes (ATRP) n'a encore jamais été réalisée sur le latex de caoutchouc naturel. Les résultats obtenus sont donc les premiers dans leur genre. Ils sont avant tout focalisés sur la réussite et l'obtention ou non d'un produit intéressant et exploitable en fin de réaction. Un procédé par génération in-situ de l'espèce activante par transfert d'électron (ATRP-AGET) a été préféré à celui où l'espèce activante est régénérée tout au long de la réaction(ATRP-ARGET) pour un souci d'acidité du milieu réactif.

Le premier souhait est d'obtenir un produit se présentant comme un latex de caoutchouc naturel composé de particules d'une taille de l'ordre du micromètre ayant chacune une structure sphérique de type core-shell, la chaîne de polyisoprène faisant office de cœur et le polystyrène de couronne . Le second souhait est d'obtenir une matrice polymère composée de ces particules et de réaliser des films utiles à l'analyse des propriétés mécaniques du produit final et de constater ou non l'impact de la méthode de synthèse sur ces propriétés."

 

Alisson Poilvez

Union Africaine, Addis-Abeba, Ethiopie

"Fin 2016, j'ai eu l'occasion d'effectuer mon stage à la représentation permanente de l'Organisation Internationale de la Francophonie auprès de l'Union Africaine, à Addis-Abeba, capitale de l'Ethiopie, centre névralgique et diplomatique du continent africain. En tant qu'assistante pédagogique, j'ai participé au programme de renforcement du Français. J'ai ainsi participé au renforcement des compétences linguistiques des non-francophones, à la mise en valeur de l'expertise francophone et à l'organisation d'un séminaire sur le multilinguisme.

L'expérience fut enrichissante, aussi bien professionnellement que personnellement. Elle m'a permis de rencontrer de nombreux acteurs du domaine de la coopération et de la diffusion de la langue française. De même que travailler au sein de l'Union Africaine a contribué à développer mes compétences inter-relationnelles et multi-culturelles.

Le financement de l'association Joël Le Theule m'a permis de réaliser mon stage dans le cadre du Master à distance FLE/S parcours coopération éducative et linguistique ainsi que participer activement à la promotion du rayonnement de la langue française et du multilinguisme en organisations internationales. Je tiens à vous remercier pour votre soutien financier et votre bienveillance envers les projets de mobilité des étudiants."

 

 

Lucas Henri

Leon, Mexique

"Étudiant en 2ème année d'école de commerce à Angers, j'ai eu l'opportunité d'effectuer ma 3ème année de Bachelor Marketing Commerce Négociation à l'étranger. J'ai choisi le Mexique car j'étais attiré par sa culture et l'envie d'apprendre l'espagnol.

Je me suis installé dans la ville de Leon, 2 millions d'habitants, la 5ème plus grande ville du pays. Mais j'ai aussi pu visiter plusieurs régions, la Huasteca Potosina, Puerto Vallarca, les pyramides de Teotihuacan, et le Quintana Roo (Cancun).

De manière générale, le niveau scolaire au Mexique est légèrement moins bon qu'en France. Cependant, certaines universités ont un très bon niveau, rivalisant avec de grandes écoles françaises. Le système mexicain est différent en terme de rythme ; mes cours étaient de 7h à 12h, mais il est également possible d'avoir des cours le soir, parfois jusqu'à 22h.

Je tiens à remercier l'équipe de l'association Joël Le Theule, sans qui cette expérience aurait été moins rythmée en terme de découverte. L'aide financière de l'association m'a permis de voir des paysages inoubliables et d'apprendre une culture très riche et très différente de la mienne. Cette expérience restera gravée dans ma mémoire dans la mesure où, au-delà des voyages et excursions, j'ai pu tisser des liens forts avec des personnes que je considère aujourd'hui comme de très bons amis."

 

Boris Plateau

New England, Australie

 

Grâce à votre aide apportée, pour laquelle je vous renouvelle ma reconnaissance, j’ai pu mener à bien mon projet d’effectuer ma 3ème année de licence en Langues Étrangères Appliquées (L.E.A.) en Australie avec une rentrée qui s’est effectuée le 22 juin 2017.

Les cours se sont articulés autour de 4 valeurs : le leadership (les différentes aptitudes d’un leader/manager d’une entreprise), l’économie et la littérature en espagnol et la traduction anglais-français.

Assez surpris par l’intensité du travail personnel que j’ai dû fournir, la majorité de mes six premiers mois s’est essentiellement centrée sur les études avec les cours suivis en anglais. Mon premier objectif premier était de valider ce semestre, ce qui s’est concrétisé dans ce sens, majoré d’une mention assez bien et de trois mentions très bien.

La ville d’Armidale (18 000 habitants) est localisée à 200 km à l’intérieur des terres entre Sydney (450 km) et Brisbane (250km). L’Université de New England (U.N.E.) regroupe plus de 15000 étudiants, une des plus réputées en Australie de par sa diversité et le niveau des études. C’est une université très accueillante, il s’y côtoie aussi une très grande quantité et diversité d’étudiants étrangers.  Ainsi ai-je pu partager les mets pakistanais, chinois…

Maintenant ce sont les grandes vacances en Australie et je débute un stage professionnel au sein de l’université de UNE.

Votre accompagnement est venu largement contribuer à la réalisation de ce projet universitaire original et précieux aussi bien pour mon expérience individuelle que de par les échanges multi-culturels qu’il aura nourris. Votre bourse a principalement été investie dans les premiers frais de voyage, d’hébergement, d’assurance santé, n’ayant pas pu bénéficier d’autres aides de type Erasmus qui ne sont pas éligibles à cette destination.

 

Maureen EVRARD

Université de Leicester, Grande-Bretagne

Suite à l'attribution de bourse que vous m'avez accordé, j'aimerais tout d'abord vous remercier pour l'aide que vous m'avez apportée. Grâce à vous, j'ai pu mener à bien mon projet en toute sérénité. Cette expérience à l'étranger m'a permis de découvrir une culture différente, de faire la connaissance de nouvelles personnes et de voyager. Je suis sortie de ma zone de confort et ai vécu seule loin de tout ce qui m'est familier pendant plusieurs mois. Cela m'a permis de me retrouver et de me connaître un peu mieux. Étudier à l'étranger m'a aussi permis d'améliorer ma maîtrise de l'anglais et de voir comment se passent les cours dans une université anglaise. Étant étudiante en anglais et souhaitant me diriger vers un master dans l'enseignement, je pense que mon séjour m'a beaucoup aidé et avantagé pour les futurs concours à passer.

Cette expérience m'a appris beaucoup de choses en général et m'a donné encore plus envie de voyager et découvrir. Votre aide m'a été très précieuse et je vous en remercie beaucoup. 

 

 

 

Océane Hérique

Rio Grande, Brésil

Je m’appelle Océane, j’ai 21 ans et je suis étudiante en Géographie à le Mans Université. J’ai bénéficié de la bourse Joël Letheule pour mon voyage au Brésil de mars à juillet 2018.

Dans le cadre de mon master 1 de Management des territoires en transition écologique (MATTERRE), je dois faire un mémoire de recherche sur un sujet au choix. Mon projet a pour terrain d’étude la région « Campos de Cima da Serra » dans l’Etat du Rio Grande do Sul au Sud du Brésil. J’ai déjà eu l’occasion de visiter brièvement cette région en juin 2017 lors d’un voyage associatif avec ma promotion de licence, ce qui m’a permis de mettre en lumière les problématiques actuelles de développement agricole et d’élaborer mon sujet de mémoire. La région a un système de production agricole principalement basé sur l’élevage bovin traditionnel extensif.  Le mémoire a pour mission de comprendre les mécanismes de changements d’usage du sol et les techniques d’adaptation des agriculteurs face au contexte de renforcement des politiques de protection de l’environnement.

La chaleur humaine du Brésil m’a non seulement conquise mais m’a aussi facilité le travail de terrain. Il est en effet très simple de converser avec des inconnus qui nous ouvrent volontiers la porte de la maison et nous offrent de leur temps avec plaisir. J’ai sympathisé avec plus de personnes en 4 mois que durant le reste de ma vie (j’ai dû aussi être contaminée par l’exagération brésilienne…).

J’ai commencé à apprendre le portugais brésilien en août 2017 en autonomie grâce à l’application MosaLingua. Après 4 mois, je ne suis pas bilingue mais je me débrouille dans la vie quotidienne et professionnelle, je pense avoir acquis un niveau C2.

J’ai habité dans la ville de São Francisco de Paula, une petite ville de 30 000 habitants où tout le monde se dit bonjour dans la rue en se faisant des abraços (câlins). Je vivais dans une petite maison avec deux autres jeunes femmes brésiliennes qui sont devenues des amies.  Le Brésil est souvent stigmatisé par son problème sécuritaire, mais durant mes 4 mois, je ne me suis pas sentie une seule fois en insécurité dans les petites villes que j’ai visitées. São Francisco de Paula est similaire à un village français, la vie y est tranquille et je m’y suis sentie même plus en sécurité qu’au Mans.

La bourse Joël Le Theule d’un montant de 900€ m’a permis de financer mon hébergement et les dépenses de la vie quotidienne (factures, nourriture, transport et quelques loisirs) de mes 4 mois. Cette bourse a été indispensable au bon déroulement de mon séjour car m’a enlevé les inquiétudes au niveau financier.

Je remercie l’association Joel Le Theule de nous aider à réaliser nos rêves et nos projets professionnels. En tant qu’étudiant, ce n’est pas toujours évident et on pense souvent, à tort, que si nous n’avons pas nous même les moyens, ce type d’aventure nous est impossible. Nous avons tous le droit de croire en nous, en nos rêves et tout faire pour parvenir à nos objectifs, avec ou sans aide extérieure. 

Océane Hérique

 

Jeanne Foucaud

Santiago du Chili

Je me permets de vous écrire afin de vous exprimer ma reconnaissance pour la bourse Joël Le Theule que vous m’avez attribuée et détailler mon expérience à l’étranger à laquelle cet apport financier a contribué.
Étudiante en master 1 option sciences politiques à l’IHEAL (Institut des Hautes Études sur l’Amérique Latine, Université paris 3- La Sorbonne-Nouvelle), j’ai été sélectionnée pour partir étudier à la Universidad de Chile au deuxième semestre de l’année scolaire 2017-2018 (de janvier à juillet). La possibilité d’étudier un semestre au Chili m’a permis d'enrichir mes connaissances dans mon domaine d'étude, les sciences politiques, au sein d'un système éducatif étranger. Je suis donc partie pour six mois au Chili pour un programme d’échange universitaire dans le cadre de mon master 1. Un départ à l’autre bout du monde n’est évidemment pas possible sans des moyens financiers, d’autant plus que le niveau de vie est assez élevé au Chili. La bourse accordée par l’association Joël Le Theule a été un soutien considérable pour réaliser cette expérience qui a oscillé entre les cours à l’université du Chili, un terrain de recherche pour mon mémoire de master 1 et la découverte d’un nouveau pays et que je vais maintenant retracer.
Tout d'abord, le fait de partir dans un pays d'Amérique latine suit mon cursus scolaire puisque j'étudie les sciences politiques sur l'Amérique latine. Etre présente dans un des pays étudié est une expérience enrichissante pour se rendre compte des réalités, et de prendre part au quotidien des chiliens. Etre actrice du pays dans lequel on séjourne pendant quelques mois est indispensable, selon moi, pour vivre pleinement cette expérience. Et cela n'est évidemment pas réalisable dans un apport financier, comme celui de la bourse Joël Le Theule car participer à la vie d'un pays, signifie plus concrètement, utiliser les transports en commun, partager des moments culturels, etc.
J'ai assisté à trois cours différents à l'Université du Chili: un cours d'anthropologie de la migration, un autre d'histoire sur la classe moyenne chilienne et enfin, un cours sur les violences de genre. J'ai apprécié le fait de réfléchir à partir d'un pays qui n'est pas la France. La classe moyenne chilienne n’est pas la classe moyenne française, les violences de genre ne recoupent pas les mêmes enjeux en France et au Chili, et enfin, ce sont les migrations haïtiennes et vénézuéliennes qui sont au coeur du débat sur l'immigration dans ce pays. La méthode de travail est également différente, il y a beaucoup de lectures et d'interactions avec les professeurs pendant le cours. Par ailleurs, mon semestre a été quelque peu bouleversé puisque des grèves universitaires ont touché tout le pays à partir du mois d'avril. Si les cours ont continué pour les étudiants étrangers, les étudiants chiliens ont bloqué les universités et fait grève pour dénoncer les discriminations de genre dans les établissements scolaires. Cette démonstration est historique, et dure encore aujourd'hui. Au-delà des cours, cette expérience est stimulante pour ma formation en tant que citoyenne.
J'ai également réalisé une enquête de terrain de six mois à Santiago du Chili pour mon mémoire qui portait sur l'engagement des religieuses contre le régime autoritaire chilien. Ce travail, aussi prenant est-il pu être, m'a non seulement permis de faire l'expérience de la recherche mais aussi connaître un autre aspect du Chili. Je suis allée dans les centres d'archives, j'ai participé à des messes dans des toutes petites églises de quartiers pauvres de Santiago, et j'ai réalisé des entretiens avec des religieuses. J'ai parcouru Santiago d'Est en Ouest et du Nord au Sud pour rencontrer ces femmes très impliquées dans la vie de leurs quartiers. Leurs témoignages ont été touchants, surprenants, et riches pour un travail de sciences politiques. Ma présence à Santiago du Chili m’a permis de réaliser un travail de terrain nécessaire pour mener à bien cette recherche, puisqu’aucun livre ni aucune recherche ne s’intéressent explicitement aux femmes de l’Église catholique qui se sont opposées sous le régime autoritaire chilien. Et pourtant, malgré ce « désert académique » sur le sujet, j’ai pu me rendre compte à quel point les actions des religieuses ne faisaient aucun doute puisqu’elles avaient laissé une trace forte dans les mémoires. Par ailleurs, la première difficulté a été de travailler sur un thème passé, qui n’est pas observable directement. L’entrée sur le terrain a donc été longue, laborieuse et frustrante, d’autant plus que la plupart des religieuses sont aujourd’hui décédées. J’ai réalisé environ une quinzaine d’entretiens, dont dix avec des femmes religieuses. J’ai décidé de réaliser une enquête basée sur l’observation participante afin de me donner une idée du fonctionnement de cette partie de l’Église chilienne qui suit la théologie de la libération dans ses principes et ses actions et qui s’est engagée contre le régime autoritaire. Mon mémoire qui a pris forme
grâce à cette enquête de terrain, a donc pour objectif de comprendre l’engagement des religieuses contre la dictature chilienne (1973-1990) et aux côtés des personnes dans les quartiers populaires de Santiago.
Enfin, j’ai profité de ma présence au Chili pour découvrir le pays en dehors de la capitale. Dès que j’en ai eu l’opportunité, j’ai parcouru certaines régions du Chili avec mon sac à dos : la Patagonie, la région des lacs, le désert d’Atacama, et la valle del Elqui. Parcourir le pays a été l’opportunité de partir à la découverte d’autres paysages et à la rencontre d’autres cultures. Outre la possibilité de réaliser mes objectifs scolaires, cette bourse m’a également permis de m’épanouir personnellement dans un nouvel environnement.
Par conséquent je vous suis donc extrêmement reconnaissante de l’attribution de la bourse Joël Le Theule qui a permis mon départ au Chili et mon épanouissement au sein de ce pays. Votre générosité m’a permis d’alléger la charge financière d’un tel voyage et ainsi de pouvoir cumuler les expériences, tant universitaires que personnelles. Je vous remercie donc sincèrement d’avoir contribué à la réalisation de mes projets.
Jeanne Foucaud

 

Florian Vaudecrenne,

Bruxelles, Belgique

Ce stage chez Rolls-Royce Motor Cars Brussels a été pour moi une période formatrice au sein de mes études franco-allemandes. Celui-ci m’a offert la possibilité de découvrir le monde du travail et plus particulièrement, le travail au sein d’un secteur unique : celui du luxe. J’ai grâce à cette expérience pu mettre en pratique les méthodes de travail acquises lors de mes études mais aussi pu en expérimenter de nouvelles qui se révèleront sans aucun doute utiles pour mon futur professionnel. J’ai aussi reçu un excellent accueil de la part de l’équipe de Rolls-Royce Motor Cars Brussels et plus généralement de Ginion Group, qui m’a aidé à effectuer les nombreuses tâches qui m’ont été confié lors de ces 5 mois.

Ce stage chez Rolls-Royce Motor Cars Brussels fut pour ma part enrichissant du point de vue de l’expérience. En effet j’avais une grande responsabilité, lorsque j’ai repris le service après-vente pour les marques Rolls-Royce et McLaren. Ce fut avant tout une expérience pratique car mon stage était exclusivement orienté vers le monde du travail.

Cela sera sans aucun doute d’une grande aide pour mon futur professionnel. En effet, je devais composer avec une charge de travail conséquente qui requérait une hiérarchisation des priorités afin de respecter les différentes dates butoirs qui m’étaient imposées. J’ai aussi appris à anticiper le plus possible afin de pouvoir satisfaire les clients au mieux.

Un autre point qui se révèlera très utile pour mon futur, c’est la polyvalence qui était au coeur de ma période de stage. Du à de nombreux imprévus (déplacements professionnels de mes collègues, demandes de clients, arrêt maladie de Mr Nieuwkamp…) j’ai pu être actif dans différents domaines d’activité : Marketing, Conseil, Vente, Après-vente, Administration.

Les langues ont aussi constitué un rôle important dans ma période de stage. L’anglais était présent chaque jour pour communiquer avec les clients étrangers, des personnes de l’usine en Angleterre ou bien les clients belges néerlandophones. L’allemand m’a été aussi servi en particulier avec les transporteurs. 

Cette période de stage m’a enfin aidé à préciser mon projet d’études : je voudrais postuler au Master « Expertise en Affaires Internationales » de l’IEP d’Aix-en-Provence. Celui-ci se donne pour objectif de proposer aux étudiants des clés de lecture de notre monde globalisé d’après une perspective financière, économique, technologique et politique.

Quel a été mon apport à Rolls-Royce Cars Brussels ? Je pense avoir prouvé qu’il était possible, grâce à l’enseignement pluridisciplinaire dispensé par l’IEP et l’université de Fribourg et avec de la bonne volonté qu’on pouvait effectuer un grand nombre de tâches diverses et variées avec peu d’expérience dans un secteur. En finalité, j’ai réussi grâce à mes efforts répétés à faire partie intégrante de l’équipe et a participé activement au bon fonctionnement de l’entreprise, ce qui constitue pour moi une des plus grandes gratifications qu’il soit possible d’obtenir d’une période de stage. 

 

Cécile Marteau

Buenos Aires


Étudiante en Master 1 à l’école d’architecture de Nantes, j’ai eu la chance de bénéficier d’une aide financière de la Fondation Joël Le Theule pour un échange de six mois à Buenos Aires, capitale de l’Argentine. Il est temps pour moi de faire un bilan de ce semestre de mobilité.

Cet échange a été l’occasion de découvrir une nouvelle façon d’étudier l’architecture, de changer de point de vue concernant mes études mais également de pratiquer une nouvelle langue, d’appréhender une nouvelle culture, un nouveau territoire. La UBA de Buenos Aires se présente comme une « ville universitaire ». La FADU regroupe différents enseignements : design textile, graphique, audiovisuel, architecture et planification du paysage. J’ai ainsi pu m’inscrire à des cours différents de ceux que dispense l’école d’architecture de Nantes : des cours de photographie, d’illustration ainsi que de « direccion del arte ». Cela va dans le sens de l’orientation artistique que je souhaiterai donner à mes études, de plus ce sont des outils que je pourrai réintégrer directement dans ma pratique de l’architecture de retour à Nantes.

Dans un second temps le changement de continent, pour découvrir la ville cosmopolite qu’est Buenos Aires, m’a permis d’appréhender une nouvelle forme d’architecture, d’urbanisme. À cela c’est ajouté les voyages que j’ai pu faire, avec l’université ou personnellement. En effet pour moi il y a, en architecture, autant à apprendre des cours que de l’environnement et du paysage.

Enfin j’ai bien évidemment appris énormément au contact des argentins que j’ai pu rencontrer mais également de tout les autres étudiants étrangers que j’ai pu fréquenter au cours de ces six derniers mois.

Pour conclure ce semestre m’a permis de prendre du recul tout en enrichissant mes études d’architecture. Après avoir passer ce premier semestre en Amérique du Sud j’ai souhaité prolonger cette expérience en faisant mon stage de Master en Uruguay, à Montevideo. Je remercie et suis reconnaissante du soutien que m’a apporté la fondation dans ce projet de mobilité.

 

Louise ARNOUX-AUBERT

Etats-Unis (Corvallis, Oregon) 2022

 

Vie universitaire :

Etudiante en M1 science politique en France, équivalent plus ou moins de la quatrième année d’undergrade. J’ai pris principalement des cours de niveau 400. Si cette échelle de valeur est supposée être une échelle de niveau de difficulté, il semblerait cependant que certaines classes de niveau 300 soient plus ardues que des classes de 400.

C’était super de pouvoir choisir ses classes. J’ai pris trois classes académiques (on peut en prendre quatre) et deux classes de sport à chaque trimestre ($50 dollars par trimestre par classe de sport). Le nombre et la diversité des classes (académiques comme de sport) est fantastique. Il faut profiter des classes qui n’existent pas vraiment en université française.

Je conseille de s’inscrire aux classes dès le premier jour de l’ouverture des inscriptions pour chaque trimestre pour avoir le plus de chance d’obtenir celles que tu veux.

Je suis contente d’avoir pris trois classes académiques et non quatre car certaines des classes prises nécessitaient pas mal de lecture d’articles à faire en amont de chaque classe, ce qui prenait plusieurs heures à chaque fois.

Quelque chose que j’ai beaucoup appréciée est que j’ai pu m’inscrire à des classes en dehors de ce que mon M1 aurait été en France. En France, j’étais inscrite en M1 Science politique, spécialisation « Politique internationale et analyse des transitions». J’ai pu prendre des cours de science politique non relatifs à cette spécialisation, et même non-relatif à la science politique (mais toujours dans le faculté de Liberal Art. Il me semble qu’il n’est pas possible de prendre des cours d’autres faculté. A vérifier cependant). Cependant cela dépend de l’université française dans laquelle l’étudiant est. Certaines universités/écoles françaises obligent les étudiants en échange à ne prendre que des classes relatives à leur spécialité. Mon université, Lyon 2, m’a autorisée à prendre un cours non-science politique. J’ai donc pu ouvrir mes horizons et suivre un cours fascinant sur la prison et les histoires personnelles d’anciens détenus ; un cours de philosophie bouddhiste ; et un cours de psychologie des médias.

La semaine d’examen à chaque fin de trimestre était plutôt tranquille pour moi. Ça dépend totalement de la major de l’étudiant et de ses professeurs. Tous mes examens ou presque étaient des essais à faire chez soi en une semaine. Il est aussi tout à fait possible de n’avoir que des quizz sur table en temps limité.

Stage :

J’ai trouvé un stage payé d’été de deux mois ! J’avais entendu que c’était possible pour les étudiants d’échange. Il suffit simplement qu’il soit en lien avec leur major et de faire une demande d’extension du visa auprès de l’office international d’OSU (puisque le visa J1 initial s’arrête le dernier jour de classe). J’ai envoyé des demandes sur le site partenaire d’OSU « Handshake », j’ai demandé à mes professeurs américains, et j’ai contacté un intervenant d’un de mes cours que je suivais qui avait mentionné qu’il pouvait aider les étudiant en recherche de stage. Ce stage n’était pas demandé par mon université française mais j’avais simplement envie d’avoir une première expérience de stage et aussi de rester plus longtemps aux Etats-Unis! $15 de l’heure et 32 heures par semaine. Stage dans une chambre de commerce dans la banlieue de Seattle. Le fonctionnement de l’organisation est assez informelle, il n’y a pas de règles strictes mais chacun travaille beaucoup. En tant que stagiaire, on me donne des petites choses à faire, notamment relatif à la communication entre la Chambre et les invités des événements organisés par la Chambre de commerce. Il y a 3 autres stagiaires. La personne qui s’occupe des stagiaires est particulièrement attentive et compréhensive.

Vie quotidienne :

Equipement sportif incroyable et gratuit et ouvert tous les jours. Possibilité de faire du sport (musculation, piscine, cardio, basket, escalade, tennis, badminton, pingpong, volleyball et plus encore) sans avoir à payer.

Pour ce qui est des distances, j’allais en cours à pieds en 12 minutes. Vraiment très proche.

Pour les loisirs, quelques soirées dansantes, aller au Peacock bar en ville le mercredi pour Western Wednesday, se retrouver avec les amis à Downward Dog bar rue Monroe pour manger les meilleures tater tots, et dîner le vendredi soir chez le couple Hunt avec le club Bridges International.

Je faisais les courses au supermarché Fred Meyer à une vingtaine de minutes à pied de chez moi. Il y a aussi des bus qui s’arrêtent juste à côté. Il y a d’autres supermarchés à Corvallis, notamment Safeway (plus dans le centre-ville) et Winco (plus excentré mais accessible en bus).

Pour le climat, il est nécessaire d’avoir en sa possession un k-way !

 

Bilan et suggestion

Meilleure année de ma vie sans aucun doute ! C’est une addition de plein de choses : les paysages, les classes, les sorties, les voyages mais surtout les rencontres ! Je crois que j’ai beaucoup changé pendant ces 10 mois dans l’Oregon, notamment au niveau social. Plus ouverte, plus libre, plus indépendante, plus apaisée.

Laurie, la coordinatrice de Lyon, a aidé les étudiants lyonnais à se parler et créer un groupe chat avant même d’arriver dans l’Oregon. Ce groupe d’inconnus est devenu un groupe incroyable d’amis sur qui je pouvais compter tout au long de cette année d’échange. Avant de partir pour l’Oregon, j’avais l’ambition de ne pas passer trop de temps avec les étudiants internationaux d’OSU. Je savais que c’était la solution de facilité ; rester dans sa zone de confort en étant qu’entre étudiants internationaux. D’autant plus qu’il y a pas mal d’activités proposées spécifiquement aux étudiants internationaux. Je voulais absolument me faire des amis américains. Finalement, mon groupe d’amis le plus constant et le plus important à mes yeux fut le groupe de lyonnais auquel se sont ajoutés dès le début de l’année quelques étudiants anglais.

Bien-sûr, je me suis fait des amis américains avec qui je sortais de temps à autres, notamment les colocataires américains d’amis français. C’est un peu plus difficile de se faire des amis en classe, notamment parce que chaque cours est un nouveau groupe d’étudiants. Certains cours, comme les cours magistraux sans travaux de groupe, ne sont donc pas des endroits faciles pour se faire des amis. Il faut se trouver un club pour se faire des amis et oser aller parler et proposer des idées de sorties !

Une des choses que j’ai remarqué par rapport à cette année à l’étranger (pour mon cas personnel, en tout cas) est la focalisation sur soi. Par exemple, j’ai très peu suivi ce qu’il se passait dans le monde, rarement écouté la radio, lut presque aucun livre, appelé seulement quelque fois ma famille au cours de cette année… Toutes ces choses que je faisais en France. J’étais tellement focalisée sur comment faire de cette année une période mémorable et intense de ma vie. Je ne regrette pas du tout cette approche mais je pense qu’il faut reconnaitre que cette année fut essentiellement centrée sur moi et la satisfaction de mes plaisirs. Je me rappelle qu’avant de partir je m’étais dit que ce serait bien de faire un peu de bénévolat à Corvallis. J’ai fait deux heures de bénévolat en septembre, c’est tout ! J’avoue que ça aurait bien de s’investir et donner un peu de mon temps à la communauté qui m’a accueillie.

Cette année fut une année coûteuse en terme financier parce que je voulais faire le plus de choses, visiter, sortir, aller voir des concerts etc… Bien-sûr il y a moyen de profiter et découvrir la culture américaine et vie universitaire sans dépenser une fortune. Il est cependant facile de dépenser plus que ce qu’on avait budgété.

L’Oregon est un super endroit où passer une année d’échange. Paysages forestiers et désertiques avec la côte (proche de Corvallis). En candidatant à cette année d’échange, je voulais être dans une grande ville, c’est-à-dire pas Corvallis qui compte seulement 60 000 habitants ! J’avais dans l’idée que je me serais ennuyée dans une petite ville et qu’il serait difficile de se déplacer (n’ayant pas de voiture personnelle sur place). Pas véridique!

Je conseille de se procurer une carte d’identité de l’Oregon au bureau administratif DMV. Cela coûte une quarantaine de dollar et évite de devoir trimballer son passeport avec soi partout (ou même juste pour rentrer dans les bars pour ceux qui ont 21 ans et plus).

Je conseille vivement de profiter de cette année pour faire le plus de choses nouvelles et culturellement différentes de sa vie en France. Par exemple, même si le football américain n’est pas au goût de tout le monde et peut être perçu comme ennuyeux, c’est une expérience à vivre au moins une fois. La saison universitaire pour le football américain est l’automne, soit de fin août à décembre. Les matchs sont gratuits et l’ambiance est incroyable. Les supporters sont des milliers à se déplacer à chaque match à Corvallis. L’évènement est un show en lui-même avec la fanfare, les cheerleaders, le groupe de danseuses, des mini animations pendant les pauses, les stands de nourriture, la section réservée aux étudiants, la musique, les hommages, les mini feux d’artifice, les caméras etc… !

Pour ce qui est d’achat de vêtements, la culture des vêtements d’occasion est assez répandue aux Etats-Unis. Le chaine de magasin Goodwill est une valeur sûre pour trouver des vêtements simples à petits prix.  

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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